Le
cœur lourd comme une pierre,
il
attend.
Il
entend s’ouvrir les lourdes portes,
c’est
enfin l’heure qu’on le sorte.
Il
avance
dans
cette salle immonde
emplie
des parias de ce monde.
Il
s’assoit,
le
bois craque,
le
projecteur se braque.
Le
silence soudain.
Il
pose ses mains fatiguées sur le piano
Do
Ré Mi Fa Sol DO
Ses
doigts se font légers
reprennent
leur liberté.
Les
mains deviennent hirondelles
et
se font la belle.
Elles
traversent les piliers
emportées
sur la portée
volent
en saupoudrant
des
poussières de liberté au vent.
Note
finale
Le
concert est terminé
comme
la récréation des prisonniers
qui
retournent dans leurs quartiers.
Personne
ne remarque le regard du pianiste
Le
secret qui fait qu’il résiste.
Lui
qui détient
la
liberté entre ses mains…
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