Une
sculpture, un homme, son histoire.
Nostalgie
de sa mère musicienne ?
Souvenirs
d’enfance.
Les
notes de musique légères ou graves.
Les
rares, mais fausses notes.
Ses
mains sur le clavier.
La
crispation des doigts à la rencontre d’un accord inconnu.
Blanches,
noires.
Effleurement
du clavier, survol des touches.
Croches,
rondes.
Glissement
silencieux, mélodie envoûtante.
Le
silence derrière la musique.
Sa
mère en quatre pièces et trois matières.
Visage
et clavier : une branche douce, voluptueuse, sans angle ni
arrête ; support de granit indestructible comme leur amour, la
céramique pour ses mains. Ses mains douces, blanches, parfaites …
Alors,
pourquoi le bronze ?
Rêve
d’éternité pour sa mère ?
Rêve
d’une œuvre immortelle pour le sculpteur ?
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