Quel dommage, nous aimions bien être
ici
Pianotant sans trêve sur ce morceau
de bois.
Rêvant de bords de rivière éclaircis.
Rêvant de bords de rivière éclaircis.
Imaginant comment il avait fait son
choix.
Par les montagnes aussi nous nous promenons.
Car, pour sûr, ce gros caillou ne vient pas d'en bas.
Il a marché et marché pour trouver le bon.
Et c'est le bon, il n'y a pas débat.
Par les montagnes aussi nous nous promenons.
Car, pour sûr, ce gros caillou ne vient pas d'en bas.
Il a marché et marché pour trouver le bon.
Et c'est le bon, il n'y a pas débat.
On ne s'ennuie jamais, chaque jour
tout change.
Un peu d'humidité et le bois craque, rétrécit.
De la chaleur et il se déploie tel un ange.
Le soleil vient, la pierre tiédit, sans soucis.
Un peu d'humidité et le bois craque, rétrécit.
De la chaleur et il se déploie tel un ange.
Le soleil vient, la pierre tiédit, sans soucis.
Ainsi, nous bougeons toujours un peu,
doucement.
Devant vos yeux admiratifs, rien de
figé.
Vie, éléments, homme sont unis tendrement.
Mais voilà, sans notre avis il a décidé
Vie, éléments, homme sont unis tendrement.
Mais voilà, sans notre avis il a décidé
De nous sacrifier tous à la
postérité.
De nous immobiliser en ce bronze si lourd.
Plus de mouvements, plus d'évolutions, raté.
Des heures et des heures, bloquées là, chaque jour.
De nous immobiliser en ce bronze si lourd.
Plus de mouvements, plus d'évolutions, raté.
Des heures et des heures, bloquées là, chaque jour.
Quel ennui, et encore, vous ne
connaissez pas le pire.
Il faudra qu'à jamais nous cessions d'exister.
Avec ce bronze froid, nous ne pourrons plus vivre
Il faudra qu'à jamais nous cessions d'exister.
Avec ce bronze froid, nous ne pourrons plus vivre
Car il faut le couler sur notre
identité.
Alors, adieu le vent, les rivières
qui roulent...
Nous ne sentirons plus vos regards
étonnés.
Nous serons placées quelque part dans un musée,
Nous serons placées quelque part dans un musée,
Sans plus qu'aucune sève dans nos
veines ne coulent.
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